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Le biscuit rose de Reims et le champagne
31 | 03 | 2020
Notre cartographie est composée de trois territoires : Séville, Galice, et Reims (France). Séville et Reims sont les deux villes sur lesquelles nous centrons notre comparaison. Galice apparait car le marché San Agustín (1935) de A Coruña est une copie des Halles du Boulingrin de Reims (1927).
Aujourd’hui, nous allons parler gastronomie ! Très important pour LaPlasita !
Nous allons parler boisson et biscuit : champagne et biscuits roses de Reims.
Reims est la capitale du champagne !
Le champagne se boit sans raison particulière, à Reims, on n’attend pas un évènement pour ouvrir une bouteille !
Après avoir trinqué, la tradition rémoise est de tremper ce typique biscuit dans la flûte de champagne. Oui, tu as bien lu ! Mettre le biscuit dans la coupe de champagne ! Ce biscuit s’appelle « Le biscuit rose » et vient de la famille Fossier.
Héritière d’une grande lignée de faiseurs de gourmandises qui font la renommée de Reims, la Maison Fossier a su conserver et développer la maestria créative qui fait de ses recettes biscuitières d’incontournables étapes gourmandes. Biscuiterie de tradition forgée par deux siècles et demi d’histoire, Fossier mêle le bon goût d’antan aux saveurs d’aujourd’hui pour combler tous les gourmets et gourmands. Nous pourrions comparer ce biscuit aux biscuits sévillans Inés Rosales, par exemple.
Pendant plus de 3 siècles, la biscuiterie est une activité prospère et fort bien implantée à Reims. Pendant les années folles, la vogue des Biscuits Roses grandit, et les élégantes adorent les déguster avec un grand Champagne. Elle arrivera même à maintenir ses activités pendant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945 en adaptant sa fabrication aux besoins du moment.
Très vite, apparut la coutume de tremper son biscuit dans un verre de vin rouge des coteaux champenois : Bouzy rouge, Mareuil rosé, Ratafia, vieux marc et par la suite dans une flûte de champagne.
Le Biscuit Rose de Reims possédait surtout la particularité de ne pas s’effondrer ou s’émietter quand on le trempait dans un liquide, ceci grâce au long dessèchement qu’il avait subi, après cuisson, dans l’étuve située sous le four à bois de l’ancien boulanger mais aussi grâce à la qualité des matières premières.
Une tradition régionale !
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